Psychologie des chats d'Istanbul.
Théoriquement, aux pays des mille et unes nuits, t'aurais dû croiser Abu, le singe d'Aladin. Mais Istanbul refuse d'être une ville cliché, elle s'obstine à te dérouter. Du coup, elle montre des chats. En même temps, pas n'importe lesquels, ça serait trop facile sinon. Du coup, tu deviens chatophile, sans mauvais jeu de mot svp.
S'en suit une vraie réflexion (bah quoi? T'as l'air surpris...): osons entreprendre une psychologie du chat turque. J'vois déjà vos réactions :
"ça y est, c'est reparti, elle délire.
-Tu crois qu'elle prend des champignons hallucinogènes? (air convenu, légèrement pincé)
- tu sais, les littéraires, faut se méfier, sont pas toujours clairs... (plissement de narines outré)"
Bien, reprenons:
Cas n°1: Je vous présente le chat schizophrène: comme il a fumé trop de narguilé -en bas à gauche- sa personnalité se dédouble. Peut parfois se prendre pour l'ennemi. (traduire: le chien)
Cas n°2: le chaton paranoïaque: pour des causes inconnues, il est persuadé d'être pourchassé à longueur de journée. De ce fait, il se cache dans les tapis du Grand Bazar pour échapper au prédateur. La preuve en images:
Cas n°3: La démence, pure et simple. Analysez donc le regard de ce cas d'étude: il basculera quelques instants plus tard dans une folie incontrôlée. On soupçonne l'abus de sardines pas fraîches.
Cas n°4: La dépression saisonnière. Elle est causée, comme chacun le sait, par le manque de lumière et se caractérise par une apathie prononcée. Concluons: le chat est un être diablement intelligent qui simule les trois quarts de l'année une dépression saisonnière pour pouvoir glander en toute impunité.
Cas n°5: la boulimie. Cas extrêmement épineux. Certains frisent les 20 kilos. Celui-ci, rencontré à l'île aux Princes, gardait jalousement son frigidaire.
Cas n°6: le cas d'exception: celui-là, il est normal. Il quémande ton petit-déjeuner à base de figues et de yaourts à la grecque, il est trop mimi, use de son charme et il est en kiff total sur ta sister. Du coup, pour coller au thème du séjour, on l'a baptisé "Mi-Min ââret".