Les retours de Soso.com

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Istanbul


Istanbul, les 10 coups de coeur

 

 

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Forcément, toi quand on te dit que tu t'envoles pour Istanbul, tu pars des clichés plein la tête: Ah, ça, tu l'as lu que cette ville était "le carrefour des cultures", "la charnière entre deux continents"!  

Mais derrière ton poulet rôti, ton dernier repas avant de prendre l'avion, tu te demandes quand même ce que tu vas y trouver dans cette ville si mythique, aux deux rives jumelles et rivales à la fois, arbitrées par le Bosphore...

C'est vrai, c'est un peu une ville à amadouer: joyeux fourbi, elle brûle en été et te recouvre d'une particule de poussière collante, premier point commun avec l'Asie. Mais si tu prends le risque d'être déphasé, tu vas kiffer ce tohu-bohu, c'est sûr.

Regarde, je t'ai préparé un petit condensé...

 

 

 

1. Manger un sandwich au poisson à Galata. 

 Tu n'aimes pas quand ça sent la morue? Insolent! Va falloir t'y faire, parce que ce lieu est fabuleux: le produit de la pêche descend simplement d'un étage et finit juste en dessous, dans un petit sandwich tout dodu. L'ambiance y est magique: on a un pied en Orient...

 

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2. Multiplier les vues sur la Mosquée....

Et t''imaginer sultane de la ville au temps de Byzance. Encore un peu, tu te ferais appeler Jasmine pour la durée du voyage, attendant ton Aladin au balcon de l'hôtel...  

 

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3. Profiter des magiques couleurs du palais TOPKAPI...  

 Moui... bon, finalement, c'est très surfait tout ça.... j'rigoole, ce lieu est juste fabuleux.   

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4. Jouer les détectives et découvrir enfin la gare de l'Orient Express...

Tu mets ton imper et ton chapeau melon, tu tailles ta moustache (t'es une fille et t'en as pas? Pas grave!) et tu te la joues à la Hercule Poirot pendant un bon quart d'heure sur le quai. Voilà voilà voilà. Encore un délire de malade mentale. 

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5. Surtout, ne pas manquer une excursion à l'île aux Princes. Ah? Et il faut que j'argumente?

1: Parce que ça te permet de prendre le frais sur un bateau, ce qui n'est pas négligeable en plein mois d'Août. (et elle va se plaindre!) 

2: Parce que tu y trouveras des endroits où te baigner, bonheur transcendantal en été sous ces latitudes, n'est-ce pas?  

3: Parce que t'es dépaysé (décidément!) : les maisons y ont un petit air de Louisiane, les rues animées côtoient les désertiques et tu quittes le temps d'une journée le brouhaha de la ville pour la quiétude d'un village...

 

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6. Aller chiner au grand Bazar:

Pour une fois que c'est pas toi qui le mets, tu vas pouvoir te dandiner fièrement et user de tes compétences de négociatrice hors pair pour dénicher des pâtisseries, des tapis, des foulards et autre marchandise orientale...  

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 (petite parenthèses intermédiaire: Alors, vous kiffez hein? Vous n'en pouvez plus, vous êtes déjà en train de pianoter comme des malades sur "lecielsansencombres" pour réserver un billet d'avion? Vous me rassurez. Tout ça n'est pas inutile.)

 

Je reprends. 

 

 

 

7. Goûter de l'Ayran.

T'aimes vivre dangereusement? ça tombe bien, j'ai ce qu'il te faut!  Quand on a dit "c'est une boisson à base de lait, salée, à boire avec le kébab", t'as marmonné: " bande de malades!". Quand t'as goûté, ton sourcil droit s'est levé en accent circonflexe (preuve indubitable chez toi que la mixture vaut le coup). Quand t'as quitté  la ville, t'as pleuré, désespérée de ne pas trouver l'improbable potion en France. Comme quoi, il faut savoir quitter sa zone de confort. 

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 8. Faire des constats ethnologiques de toute importance:

"Istanbul est la ville des chats". Si comme moi t'as l'esprit fertile, tu peux toujours aller te poiler en lisant cet article sur les profils psychologiques des chats dans cette cité. Une malade j'vous dis. 

https://les-retours-de-soso.blog4ever.com/psychologie-des-chats-d-istanbul

 

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 9. Prendre une claque au musée. 

De tous, c'est ton préféré: le musée d'art moderne de la ville d'Istanbul vaut son pesant de révolte et d'anticonformisme, et ça t'adore! Toi, la féministe modérée, tu y trouveras tout ce que tu pouvais espérer: des petites salles cachées, où te sont diffusées de poignantes vidéos sur la condition féminine,où la femme-oignon enlève ses innombrables pelures pour dévoiler une existence atrophiée, des livres volants, des tableaux qui interrogent. 

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10. Tu n'oublies pas de manger KEBAB.

Mais pas n'importe lequel. Celui-là, avec du yaourt dans le fond, glurp.  Aujourd'hui, tu vendrais ton âme au diable pour y goûter à nouveau, sache-le.  

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 Alors non, tu ne prends pas ton minitel, pardon, ton smartphone pour twitter illico: #Istanbulmoncoupde coeur, mais tu veux bien par contre l'écrire sur ton blog à ton retour... 

 


02/03/2016
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Psychologie des chats d'Istanbul.

 

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Théoriquement, aux pays des mille et unes nuits, t'aurais dû croiser Abu, le singe d'Aladin. Mais Istanbul refuse d'être une ville cliché, elle s'obstine à te dérouter. Du coup, elle montre des chats. En même temps, pas n'importe lesquels, ça serait trop facile sinon. Du coup, tu deviens chatophile, sans mauvais jeu de mot svp.

 

 

S'en suit une vraie réflexion (bah quoi? T'as l'air surpris...): osons entreprendre une psychologie du chat turque. J'vois déjà vos réactions :

"ça y est, c'est reparti, elle délire.

-Tu crois qu'elle prend des champignons hallucinogènes? (air convenu, légèrement pincé)

- tu sais, les littéraires, faut se méfier, sont pas toujours clairs... (plissement de narines outré)"

 

 

 

Bien, reprenons:

Cas n°1: Je vous présente le chat schizophrène: comme il a fumé trop de narguilé -en bas à gauche- sa personnalité se dédouble. Peut parfois se prendre pour l'ennemi. (traduire: le chien)     

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Cas n°2: le chaton paranoïaque: pour des causes inconnues, il est persuadé d'être pourchassé à longueur de journée. De ce fait, il se cache dans les tapis du Grand Bazar pour échapper au prédateur. La preuve en images:

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Cas n°3: La démence, pure et simple. Analysez donc le regard de ce cas d'étude: il basculera quelques instants plus tard dans une folie incontrôlée. On soupçonne l'abus de sardines pas fraîches. 

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Cas n°4: La dépression saisonnière. Elle est causée, comme chacun le sait, par le manque de lumière et se caractérise par une apathie prononcée. Concluons:  le chat est un être diablement intelligent qui simule les trois quarts de l'année une dépression saisonnière pour pouvoir glander en toute impunité.

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 Cas n°5: la boulimie. Cas extrêmement épineux. Certains frisent les 20 kilos. Celui-ci, rencontré à l'île aux Princes, gardait jalousement son frigidaire. 

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Cas n°6: le cas d'exception: celui-là, il est normal. Il quémande ton petit-déjeuner à base de figues et de yaourts à la grecque, il est trop mimi, use de son charme et il est en kiff total sur ta sister. Du coup, pour coller au thème du séjour, on l'a baptisé "Mi-Min ââret". 

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11/02/2016
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