Ce qui suit est confidentiel.
Ce qui suit est confidentiel. Je répète, ce qui suit est confidentiel.
Trip à Madère, on loue une petit gîte face à la mer. Parfait. D'autant plus que t'as lu dans le descriptif qu'il y avait une BAIGNOIRE (yes, yes, yes). Il faut le savoir, pour nous, c'est le nirvana: dans ta vie d'étudiante, t'as accumulé les apparts avec douche, pas de bol. A peine arrivés, on fonce dans la salle de bain... et là, tous nos espoirs s'évanouissent: le petit bouchon de merde n'est pas étanche, l'eau s'écoule au fur et à mesure. Réactivité absolue: l'homme sort à poil, maugréant :"on va l'avoir notre bain, nom de D****! "... Et revient avec une brique, la pose sur le bouchon déficient: ça fonctionne. BONHEUR!
Mais il y a une suite.
On est donc là, détendus dans notre bain. Quand le téléphone sonne: "Mes amis, c'est Franck, le propriétaire, je suis devant le chalet, vous m'ouvrez?"
Et là, je te laisse imaginer le pire: lui, transportant la brique, tout nu et tout dégoulinant dans le salon, la cacher sous le canapé, moi, nettoyant les traces du méfait, enfilant un truc sec et acceptable. Le tout en rampant, pour éviter les fenêtres (il est là, devant.)
Toi tu sautes en parachute pour trouver l'adrénaline? Nous, on prend un bain. Chacun son truc.
